EPR : une divergence nucléaire politique avant tout

Communiqué commun: CRILAN et Réseau Sortir du Nucléaire 3 septembre 2024

Le pays est privé d’un Gouvernement de plein exercice mais la politique nucléaire avance malgré tout et quoi qu’il en coûte.

EDF a ainsi obtenu l’autorisation de l’ASN pour démarrer son EPR la nuit du 2 au 3 septembre, alors qu’il est grevé de tant de défauts et malfaçons en série: cuve, fond de cuve, couvercle, soupapes …[1]

Malgré une dizaine de recours en Conseil d’Etat[2] balayés d’un revers de main et plusieurs plaintes infructueuses, tout est pardonné à l’EPR au nom de la raison de l’Etat nucléaire.

Notre dernière plainte collective[3] déposée le 23 juillet près des Parquets de Cherbourg et Paris n’a eu aucun effet et reçu aucune réponse alors qu’elle porte sur des possibles falsifications, contrefaçons et suspicions de fraude sur des pièces de l’EPR [4].

Alors que de nombreux problèmes se sont posés lors de la séquence d’essais, dont le dernier pas plus tard que le 28 août [5], EDF n’a pas pris la peine d’informer la Commission locale d’information sur le déroulement de ces essais comme le prévoit pourtant la réglementation.  Ces informations arriveront-elles après, maintenant que l’EPR est devenu un énorme déchet radioactif !?

Le Gouvernement démissionnaire, bien représenté à l’ASN qui a délivré l’autorisation de divergence, oublie la population de la presqu’île du Cotentin particulièrement exposée à un risque d’accident et qui a droit à d’autres égards.


[1] https://www.sortirdunucleaire.org/EPR-fiasco-monumental

[2] Le dernier recours date du 8 juillet 2024. La « Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité » (CRIIRAD), le « Comité de Réflexion, d’Information et de lutte Anti-Nucléaire » (CRILAN), Global Chance, Greenpeace France, Robin des Bois et le Réseau « Sortir du nucléaire » ont décidé de déposer, ensemble, un recours contre la décision de l’ASN qui autorise la mise en service de l’EPR de Flamanville  https://www.sortirdunucleaire.org/EPR-une-mise-en-service-precipitee.

[3] Parties prenantes de la plainte collective du 23 juillet 2024: Réseau Sortir du Nucléaire, CRIIRAD, CRILAN, Robin des Bois, Greenpeace, FNE Normandie, Global Chance.

[4] https://www.sortirdunucleaire.org/L-EPR-de-Flamanville-toujours-au-coeur-de

[5] https://www.sortirdunucleaire.org/France-EPR-de-flamanville-La-ventilation-du-batiment-reacteur-n-etait-pas-prete

L’ASN va t-elle autoriser la divergence atomique de l’EPR ?

Communiqué du 30 aout 2024

Coûte que coûte, EDF veut démarrer son EPR de Flamanville dès la semaine prochaine alors qu’il est grevé de malfaçons en série : cuve, fond de cuve, couvercle, soupapes …

Alors que de nombreux problèmes se sont posés lors de la séquence d’essais dont on attend le rapport, EDF vient d’envoyer sa demande de divergence (démarrage de la réaction atomique) à l’ASN qui devrait donner son accord sous 4 jours.

Le CRILAN rappelle sa ferme opposition à cette divergence atomique en soulignant qu’en juillet il a déposé une plainte collective près du Procureur de la République de Cherbourg à propos de possibles falsifications, contrefaçons et suspicions de fraude sur des pièces de l’EPR.

Nous exigeons des réponses à ces questions, initiées par l’ASN elle-même, avant que cette autorisation ne soit délivrée, et une communication urgente devant l’Assemblée Générale de la CLI de Flamanville prévue le 25 septembre, préalable à une éventuelle divergence.

Il en va de la sécurité de la population de la presqu’ile du Cotentin particulièrement exposée à un risque d’accident.

Plainte collective du 23 juillet 2024 : Réseau Sortir du Nucléaire, Greenpeace France, CRIIRAD, , Global Chance, CRILAN, Robin des Bois, FNE Normandie

EPR Doutes et risques: le rapport complet de Global Chance

Michel Labrousse et Bernard Laponche signent un document complet sur la situation de l’EPR au moment où EDF est autorisé par l’ASN à charger le commbustible et se prépare à la divergence nucléaire du réacteur.
Autant d’arguments qui devraient inciter à la prudence et justifient selon nous une expertise indépendante et internationale sur l’EPR, celle là même qui a été proposée et refusée par le Conseil Départemental et la CLI de Flamanville en mai 2023 et qui fait l’objet d’un recours au Tribunal administratif de Caen.

« Le réacteur EPR de Flamanville était en construction depuis 2007 lorsque sa mise en service a été autorisée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le 7 mai 2024. La construction de ce réacteur a connu de nombreux retards du fait de multiples modifications de conception, de défauts dans les équipements, d’échecs dans les réalisations, même les plus classiques.

Après un rappel historique de l’élaboration de ce projet et des avatars de sa longue période de construction, ce rapport de Global Chance présente les problèmes qui risquent d’obérer le fonctionnement et la sûreté du réacteur et commente les solutions apportées ou proposées par EDF.

Les problèmes analysés sont classés en trois catégories : :

A. Problèmes graves et persistants.

Ces problèmes peuvent affecter ou retarder la divergence, la montée en puissance et le fonctionnement du réacteur à court terme.

B. Problèmes sérieux dont les solutions sont risquées Ces problèmes sont susceptibles d’obérer le fonctionnement du réacteur à moyen terme.

C. Problèmes sérieux, solutions à surveiller Ces problèmes peuvent être considérés comme résolus mais il faut démontrer qu’ils ne présentent aucune difficulté à long terme.

Sont ainsi analysés plus de vingt problèmes de toute nature.

L’analyse de ces problèmes a conduit Global Chance à proposer des contributions aux consultations de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) en préalable à la mise en service de l’EPR. Des doutes persistent et les mesures préconisées ne sont pas sans risque.

https://crilan.fr/images/2024/06/GC-Rapport-EPR-mai-2024.pdf

Contribution du CRILAN sur la mise en service de l’EPR de Flamanville

CONTRIBUTION DU CRILAN DANS LE CADRE DE LA DERNIERE CONSULTATION ASN SUR LA MISE EN SERVICE DE L’EPR DE FLAMANVILLE. 17 avril 2024

L’ ASN organise une consultation du public [1] à propos de la mise en service de l’EPR à la suite de celle organisée du 15 juin au 15 septembre 2023 et de la consultation de « rattrapage« du début 2024

Image Réseau Sortir du Nucléaire

Depuis novembre 2021 le CRILAN demande à La CLI Flamanville une expertise indépendante sur l’EPR, cet engin « quasi inconstructible » selon les propres mots de Mr Proglio ancien Président d’EDF. Mais cette demande a été rejetée par deux fois.

Depuis le 10 avril 2024, le Crilan constate une situation inédite puisque le décret de prolongation du chantier est arrivé à échéance. Et pourtant les préparatifs du démarrage continuent alors que la consultation n’est pas achevée et que la décision de l’ASN arrivera après le délai légal de construction.

« Passées les bornes, il n’y a donc plus de limites » pour la réalisation de ce réacteur en perpétuel état futur d’achèvement.
Et pourtant un démarrage à hauts risques pourrait intervenir dans les prochaines semaines et selon nous pour des mobiles avant tout politiques et économiques.

Et pourtant, tous les problèmes connus sur le réacteur EPR auraient pu justifier sa disqualification: cuve et couvercle non conformes , vibrations en sortie de pressuriseur, soupapes, risque hydrogène énoncé par le Canard Enchainé, géométrie et instrumentation de fond de cuve à reprendre , turbulences pouvant dégrader le combustible comme en Chine. 
Malgré tous ces éléments cumulés l’EPR a été « sauvé » par de nombreuses dérogations. 
Il est difficile de penser que tout soit en voie d’être réglé pour ce réacteur prototype mais quatrième de série dont l’ASN se prépare à autoriser le démarrage dès le 20 avril prochain.
Pour preuve du démarrage précipité, le changement de couvercle et la reprise de l’instrumentation du fond de cuve sont reportés. Mais pourquoi ne pas effectuer ces travaux maintenant quand on imagine que ce couvercle va devenir rapidement un déchet radioactif et les risques auxquels nous pourrions être exposés à Flamanville et dans le Cotentin?
Pour preuve aujourd’hui, les arguments des scientifiques et notamment de Global Chance[2] qui souligne des problèmes sévères et persistants ainsi que des problèmes sévères dont les solutions sont risquées. On évoque aussi des falsifications de documents pouvant concerner des matériels sur l’EPR.
Pour preuve enfin le rejet de toutes nos actions juridiques sans motivation convaincante.

Que l’on soit pour ou contre le nucléaire, le principe de précaution aurait dû conduire les élus et la CLI Flamanville à engager l’expertise indépendante internationale et contradictoire sur l’EPR de Flamanville qui est permise par le Code de l’environnement notamment dans le cas du démarrage d’une installation nucléaire.

Membre de la CLI Flamanville, le CRILAN demande depuis plus de 2 ans une expertise indépendante internationale et contradictoire prévue par le Code de l’environnement avant le démarrage d’une installation nucléaire, ce qui est justifié avec un chantier aussi complexe et chaotique, aussi long et coûteux que celui de l’EPR.

Le 25 mai 2023, la CLI avait la prérogative de lancer cette expertise avec le soutien de l’ANCCLI (Association nationale des CLI)  

Elle le doit aujourd’hui au vu des arguments des scientifiques et notamment de Global Chance qui souligne des problèmes sévères et persistants ainsi que des problèmes sévères dont les solutions sont risquées.

Ainsi que le CRILAN l’a rappelé lors de la réunion extraordinaire de la CLI le 12 avril 2024, la CLI peut encore engager cette expertise indépendante;  après le démarrage du réacteur il sera trop tard.

Les questions et les réponses données lors de cette réunion de CLI et le sujet récent à propos de nouvelles vibrations[3] démontrent à elles seules que le doute est permis et qu’une expertise tierce s’impose pour éclairer le grand public

Ce contexte ne peut qu’inspirer l’inquiétude sachant que les conséquences d’un accident nucléaire seraient catastrophiques pour notre presqu’île et notre région
.
Tout doit pourtant être fait pour éviter un « FukushiManche » et un effet domino entre les installations nucléaires de la presqu’ile du Cotentin qui est promise à une overdose atomique avec l’accroissement des déchets nucléaires. Un accident sur l’EPR pourrait impacter de facto les installations nucléaires de la Hague et l’arsenal nucléaire de Cherbourg. Le 10 avril et pour les mêmes raisons, le CRILAN a remis à la Directrice de Cabinet du préfet de la Manche un courrier à l’attention du Président de la République.

Des conséquences inimaginables : selon l’IRSN[4] des recherches concluaient en 2018 à des coûts très élevés : 50 à 240 milliards d’euros pour un accident « maîtrisé », à plus de 430 milliards d’euros pour un accident « non maîtrisé ». L’activité économique industrielle, agricole et notamment laitière de la Manche seraient largement compromises. Des familles seraient confinées derrière la ligne de démarcation nucléaire de Carentan à Lessay ou bien exilées tout en devant rembourser les crédits immobiliers de leurs maisons devenues inhabitables et sans valeur. C’est cela un accident nucléaire ; sans parler des conséquences sanitaires sur la population, les communes au-delà des 20 KM de Flamanville ne disposant pas de pastilles d’iode ni de plans de secours adaptés au risque nucléaire…


Compte tenu du contexte développé ci-dessus et sachant qu’il en va de la préservation des intérêts supérieurs de la population de la Manche et au-delà, le CRILAN demande à l’ASN de renoncer à autoriser le démarrage de l’EPR.


[1] https://www.asn.fr/l-asn-reglemente/consultations-du-public/projet-d-autorisation-de-mise-en-service-de-l-epr-de-flamanville-et-de-prescriptions-techniques

[2] https://global-chance.org/IMG/pdf/gc_consultation_asn_epr_fe_vrier_2024.pdf

[3] https://actu.fr/normandie/flamanville_50184/nucleaire-epr-de-flamanville-des-questions-sur-un-possible-nouveau-probleme_60951751.html

[4] https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_Audition-AN-commission-enquete-surete-securite_20180222.pdf

Expertise indépendante sur l’EPR: Le CRILAN engage un nouveau recours contre le refus de la CLI de Flamanville

Communiqué de presse 25 juillet 2023

Après le recours contre la décision illégale de refus par le bureau de la CLI en 2022, c’est contre la décision de refus de l’expertise indépendante par l’Assemblée Générale du 25 mai 2023 que le CRILAN engage un nouveau recours au Tribunal Administratif de Caen.

Cette expertise indépendante est pourtant une prérogative de la CLI afin d’assurer la protection de la population à la veille du possible démarrage de l’EPR.

18 mois après sa demande par le CRILAN, le refus de l’expertise indépendante met à jour les dysfonctionnements des CLI qui sont gérées par le Conseil départemental.

Transmission de documents hors délais,  refus de mettre au vote la proposition d’expertise contradictoire et internationale sur l’EPR proposée par le CRILAN à la suite de son intervention, votes irréguliers, tels sont les motifs du recours pour excès de pouvoir que Maitre Doutressoulle avocat à Caen a déposé le 21 juillet au nom du CRILAN.

( Photo: réseau Sortir du Nucléaire)

« Mon troupeau irradié « : deux ciné-débats les 9 et 11 mai à Cherbourg et aux Pieux

Le documentaire lié à la catastrophe de Fukushima suit le parcours de cinq éleveurs de bovins résolus à préserver leurs troupeaux.
Débat avec Kurimi Sugita de l’association «Nos voisins lointains».

Une initiative CRILAN et AGORA face aux risques nucléaires .

Mardi 9 mai à 20 h , Cinéma Odéon, 51, rue Maréchal-Foch, Cherbourg-en-Cotentin.

Jeudi 11 mai à 20 h, Auditorium de l »Ecole de musique Les Pieux

Synopsis
Suite au désastre nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais impose aux éleveurs de tuer leurs troupeaux situés au sein de la zone d’exclusion. Le documentaire suit le parcours de cinq éleveurs de bovins résolus à préserver leurs troupeaux, malgré les coûts que cette décision implique.

Une équipe formée de chercheurs issus de plusieurs universités a également commencé à surveiller les problèmes sanitaires chez les vaches exposées. Le thème de l’étude est l’exposition aux faibles doses d’un grand animal, thème inédit dans le monde entier. Mais les agriculteurs refusant l’abattage des vaches sont devenus une entrave aux yeux du gouvernement. Peu à peu, les difficultés s’accumulant, certains fermiers abandonnent leur lutte. D’autres s’évertuent à faire vivre des vaches dans des territoires contaminés, alors que ce bétail n’a plus de valeur économique.

Pourquoi ce film? 

Le CRILAN (Comité de Réflexion, d’information et de lutte Antinucléaire) invite Kurumi Sugita pour animer la projection du film « Mon troupeau irradié ». Ce n’est pas un hasard.
Le CRILAN est en contact avec l’association franco-japonaise « Nos voisins Lointains » qui apporte un soutien aux familles au Japon et témoigne de leur vécu ici en France.

Confronté depuis bientôt 20 ans à la construction de l’EPR de Flamanville, « cet engin quasi inconstructible » selon Mr Proglio ancien PDG d’EDF, le CRILAN demande depuis 18 mois  à la CLI (Commission Locale d’Information) de Flamanville une expertise indépendante sur l’EPR à la veille de son éventuel démarrage. 

Avant que la CLI de Flamanville n’examine (enfin) le 25 mai la demande d’expertise indépendante portée par le CRILAN, notre association veut alerter la population vis-à-vis des conséquences d’un accident nucléaire à l’EPR.

L’incident sur l’EPR chinois de Taishan 1 doit nous faire réfléchir face aux dérogations et bricolages successifs sur l’EPR de Flamanville.

Outre sa population qui doit être respectée avant tout, la Manche est aussi le second département de France en production laitière et le premier en têtes de bétail. C’est une activité économique mais aussi humaine importante.

Au nom du principe de précaution, le film qui est présenté s’inscrit dans la mission d’information du CRILAN face aux risques désastreux d’un accident nucléaire qui pourrait bien nous toucher avec l’EPR et l’accumulation d’activités nucléaires dans la presqu’ile du Cotentin.

https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/agenda/mon-troupeau-irradie-ou-la-lutte-des-eleveurs-de-vaches-de-fukushima_168415

EPR: l’appel d’une militante au président du département de la Manche

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est EPR-Reseau.png.
@sortirdunucleaire

Lettre ouverte au Président du Conseil Départemental à l’occasion du salon de l’agriculture

28-02-23

Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être…

Nous, associations de  protection de la nature et des humains qui y vivent, nous sommes fiers de vivre dans le beau département de la Manche.

Nous nous associons de bon cœur à votre fierté légitime et aux encouragements que vous prodiguez à nos éleveurs laitiers dont la renommée est connue très largement.

Nous sommes conscients du poids économique que représentent les 8000 fermes de notre département qui est le deuxième de France pour la production laitière.

C’est pourquoi nous vous posons la question : que diriez-vous à ces personnes si impliquées dans leur travail avec le vivant si un accident nucléaire survenait chez nous ?

Ce serait la ruine définitive de toute l’activité agricole du Cotentin pour le moins.

Depuis plus d’un an, l’association Crilan demande à la commission locale d’information de Flamanville une expertise indépendante qui nous apparaît indispensable avant la mise en route de l’EPR.

Cette demande légitime, prévue par le Code de l’Environnement nous est refusée depuis 15 mois, vous êtes responsable des Clis, allez vous soutenir enfin notre demande le 25 mai ?

Nous venons de terminer le débat public national concernant  la construction de plusieurs EPR, dont celui de Penly qui vient de s’achever dans la confusion.

Comment est-il possible de  décider sérieusement la construction de nouveaux EPR quand le seul existant sur notre territoire normand est un fiasco  technique, financier et  qu’il n’a pas fait la preuve qu’il pouvait  fonctionner sans mettre en danger la vie d’autrui ?

Monsieur le Président, nous n’avons que des questions, nous sommes les habitants de notre beau département et nous ne pouvons pas laisser consciemment notre territoire courir à sa perte.

Naturellement à vous,

Anne-Marie Duchemin, membre du Crilan, présidente de Cotentin Nature Qualité de vie, association  membre de FNE – Normandie.

Au Conseil départemental : Qui a peur d’une expertise indépendante sur l’EPR ?

Au moins c’est clair : Les élus départementaux qui musèlent la CLI de Flamanville, redoutent plus une expertise indépendante sur l’EPR qu’un accident nucléaire !!

Des 8 h ce vendredi, trois militants du CRILAN on distribué le document ci dessous aux élus du Conseil départemental réunis en session: Qui à peur d’une expertise indépendante sur l’EPR ? Vu la réaction de l’assemblée ( selon le journaliste de La Presse de la Manche ) , les élus départementaux qui musèlent la CLI de Flamanville, redoutent davantage une expertise indépendante sur l’EPR qu’un accident nucléaire !!

https://actu.fr/normandie/saint-lo_50502/nucleaire-epr-de-flamanville-une-association-reclame-une-expertise-independante_55815877.html?fbclid=IwAR3TJjjal9OEtuHb4kOYVRquS6QH2HHy8qcMeC–3g1Rs_1iG8sGTr6t5RI

Observations :

Le refus du bureau est bien « « illégal  » le bureau n’ayant pas de mandat de l’AG pour voter sur cette d’ expertise. C’est ce qui motive notre action au TA.

L’Assemblée générale de la CLI n’a jamais pu voter sur la demande d’expertise indépendante en raison de l’opposition du Pdt de la CLI et du bureau.

L’EPR promis à la puissance maximale !

FUKUSHIMANCHE NON MERCI !

Image Sortir du Nucléaire

Lors de la CLI Flamanville du 20 Octobre , EDF a indiqué que l’EPR était autorisé à fonctionner la puissance maximale de 1650 MW .

C’est faire fi des défauts qui affectent la cuve et le couvercle pour ne parler que de ces deux éléments majeurs

Le CRILAN est intervenu en séance :

« La cuve reconnue comme défectueuse n’aurait jamais dû être validée par dérogation.

L’annonce de son fonctionnement à 100 % des capacités initiales de l’EPR est inimaginable  pour le CRILAN.

C’est un risque accidentel inacceptable pour la population. 

Le CRILAN renouvelle donc sa demande d’expertise indépendante sur l’EPR afin de vérifier son aptitude au démarrage. »

La presse n’a repris que partiellement cette déclaration…

Et pourtant le CRILAN et d’autres associations ont fait un recours en Conseil d’Etat qui a été perdu . Il portait sur la dérogation aux équipements sous pression et sur l’annulation du décret ministériel de validation de la Cuve

Voir notre dossier technique page 15

Expertise indépendante sur l’EPR de Flamanville : après le refus du Conseil Départemental de la Manche, le CRILAN engage un recours au Tribunal Administratif

Aujourd’hui EDF confirme que l’EPR pourra fonctionner au maximum de ses capacités, ce serait le réacteur défectueux le plus puissant de France.

EDF a rappelé en séance que le pays a besoin de l’énergie de l’EPR dès 2023.

Quoi qu’il en coûte ?

FUKUSHIMANCHE NON MERCI !

EPR: le CRILAN engage un recours gracieux près du Conseil Départemental afin d’obtenir une expertise indépendante.

Photo CRILAN

Communiqué du 25 avril 2022

Responsable de la gestion de la CLI Flamanville, le Conseil Départemental a été saisi ce 19 avril d’un recours gracieux à la suite du refus du bureau de la CLI présidée par un représentant élu du Conseil Départemental. 

Membre du Collège des Associations environnementales, le CRILAN a proposé cette expertise à l’Assemblée générale de la CLI de Flamanville lors de sa séance du 18 novembre 2021. C’était sans compter avec le refus qui a été opposé par le Président de la CLI et qui a entrainé la décision négative du bureau. Après avoir tergiversé, le Président a refusé de laisser l’Assemblée Générale s’informer, délibérer et décider sur cette demande légitime puisqu’elle relève de la compétence de la CLI présumée indépendante du pouvoir politique.

Le motif de la demande d’expertise portée par le CRILAN est encadré par le Code de l’environnement, il est en lien avec son statut d’association agréée pour la protection de l’environnement par ailleurs reconnue d’intérêt général.

Cette expertise vise à informer la CLI et la population par la revue des différents sujets susceptibles d’affecter la sûreté en exploitation de l’EPR au moment où les autorités prétendent vouloir procéder à son démarrage en 2023.

Or des problèmes techniques et de nombreuses malfaçons ont pu et peuvent encore affecter la sureté de l’EPR : bétons, cuve, couvercle, soupapes, soudures, combustible nucléaire…

Dans sa requête amiable près du Président du Conseil Départemental, Maitre Doutressoulle avocat du CRILAN souligne les dysfonctionnement internes de la CLI de Flamanville apparus depuis le traitement de la demande d’expertise ; ceux-ci portant atteinte à la mission d’information du CRILAN et par là même de la CLI.

Obsolète le règlement intérieur de la CLI date de 2014 et est illégal au regard du fonctionnement du bureau, de ses attributions, des nominations extérieures, du budget….

Le Préfet a été saisi de ces dysfonctionnements par Maitre Doutressoulle

Le CRILAN invite donc le Président du Conseil Départemental à ordonner une expertise indépendante sur l’EPR de Flamanville, sachant que la CLI qu’il représente est le seul organisme présumé indépendant qui a compétence pour l’ordonner en vertu du Code de l’environnement.

A défaut de réaction favorable dans les deux mois, le CRILAN engagerait un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif de CAEN.

EPR: Le président de la CLI Flamanville refuse que l’Assemblée Générale puisse débattre et voter sur l’expertise indépendante demandée par le CRILAN

Photo CRILAN

Communiqué de presse du 24 janvier 2022

Les deux représentants du CRILAN à la CLI de Flamanville ont quitté ce jeudi la séance de l’Assemblée générale  pour marquer leur désaccord suite aux propos introductifs du Président Fidelin indiquant que la demande d’expertise indépendante formulée par le CRILAN ne serait pas examinée lors de la prochaine Assemblée générale de la CLI. 

Ce nouveau revirement est contraire à ce qu’il avait proposé le 21 février en voulant inscrire irrégulièrement ce sujet à l’ordre du jour de ce 24 février en fin de séance, privant ainsi le CRILAN du délai nécessaire pour se préparer, et les membres de l’Assemblée de la réception des documents dans les délais prévus au règlement intérieur. 

Aujourd’hui le Président de la CLI indique qu’il va faire une nouvelle réunion de bureau portant sur ce sujet. Dans quel but puisque ce bureau avait déjà rejeté la demande du CRILAN le 6 janvier ; à moins que ce soit parce que la délibération du bureau ne s’était pas faite dans les règles : pas d’ordre du jour, pas de PV, le fait du prince.. 

Le CRILAN proteste contre le déni de démocratie en vigueur au sein de la CLI, le bureau s’arrogeant le droit de décider d’un sujet aussi important que la demande d’expertise indépendante sur l’EPR sans les membres de l’Assemblée Générale. 

Et pourtant l’actualité du jour sur le combustible de l’EPR rend aujourd’hui plus que jamais indispensable le lancement d’une expertise indépendante sur ce qui relève d’un fiasco. 

André JACQUES et Marie Edith BOILLETOT représentants du CRILAN à la CLI de Flamanville 

Les militants du CRILAN et du CREPAN-FNE ont distribué un document de 4 pages sur la demande d’expertise

Meilleurs voeux 2022 !

Toute l’équipe du CRILAN vous adresse ses meilleurs voeux pour l’ année 2022.

La petite vidéo ci- dessous est tirée de l’ouvrage d’ Akiko Ida sur les paroles des enfants de Fukushima, Le livret est illustré par Misatu Yagi.

Nous la remercions pour son autorisation ainsi que Guy pour la conception graphique.

Dans « Le vécu de l’accident nucléaire de Fukushima, Japon: les paroles des enfants » Akiko Ida et Misatu Yagi décrivent le coté invisible des radiations nucléaires qui altèrent la vie des populations et notamment des enfants lors d’un accident nucléaire.

Notre carte de voeux 2022, exprime en un seul mot l’ambition de notre association dans son combat antinucléaire: Protéger.

La carte de voeux imprimable et partageable ( jpg)

Le livret d’Akiko IDA édité par le CRILAN est disponible au prix de 2 euros.

Pour voir l’exposition tirée de l’ouvrage: http://crilan.fr/expo

Ciné-débat « Retour à la normale » à l’Odéon Cherbourg dimanche 5 décembre

Le mythe du nucléaire sans danger

Une fiction documentée
Octobre 2021, une succession de défaillances dans l’un des réacteurs de la Centrale conduit au premier accident nucléaire français. Suite aux retombées radioactives massives, la population est évacuée et la zone interdite d’accès. Huit mois après, alors que les autorités veulent déjà tourner la page, habitant.e.s, évacué.e.s, scientifiques, journalistes, travailleurs de la filière nucléaire nous apportent un éclairage sur ce scénario d’accident.


Retour à la normale est un documentaire d’anticipation qui nous laisse imaginer quelles seraient les conséquences d’un tel drame sur nos vies, et nous questionne sur la civilisation que l’énergie nucléaire est en train de façonner.

Débat sur les risques nucléaires dans le Cotentin animé par le CRILAN

Un partenariat Cinéma Odéon , Associations AGORA et CRILAN.

Un film soutenu par le Réseau Sortir du Nucléaire.

Cherbourg: mobilisation autour d’un nouveau départ de Mox pour le Japon

Appel des associations Greenpeace, CRILAN, CREPAN-FNE, ACRO

Communiqué de presse du 6 septembre 2021

Orano prépare pour demain mardi un nouveau transport maritime de combustible MOX destiné aux réacteurs N° 3 et N°4 de la centrale nucléaire de Takahama au Japon.

Ce combustible MOX est composé d’un mélange d’uranium et de plutonium hautement radioactif extrait des combustibles usés.

Rappelons-nous, le réacteur 3 de Fukushima qui a explosé en 2011 contenait du MOX..

En soutien aux japonais qui s’opposent au redémarrage des réacteurs nucléaires et au déversement des eaux radioactives de Fukushima dans l’océan, les associations antinucléaires et critiques ci-dessus appellent à une mobilisation de protestation dans l’attente du passage du convoi :

Mardi 7 septembre à partir de 20 Heures au rond-point de la Pyrotechnie à Tourlaville.

Exposition CRILAN à la MJC de Cherbourg: Le vécu de l’accident nucléaire de Fukushima, les paroles des enfants

L’accident nucléaire qui s’est déroulé à Fukushima au Japon en mars 2011 fut indéniablement un «événement » majeur de l’ année 2011.

10 ans après, catastrophe le CRILAN a voulu marquer l’anniversaire de cette catastrophe.

Cette exposition est le fruit d’un groupe de travail du CRILAN pendant le confinement en appui sur les travaux universitaires de Madame Akiko IDA, ethnologue de l’enfance et de la famille. Illustrée par Madame Misato YUGI, cette exposition traduit en 12 panneaux le vécu et les interrogations des enfants de cette région suite à cet accident nucléaire majeur.

MJC Cherbourg, 20 Rue de l’Abbaye jusqu’au 23 juillet 2021
9h-12h et 14h-18h ven 14h-16h

« Toucher à notre sensibilité et notre intelligence », tel est l’objectif de cette exposition centrée sur les enfants japonais, acteurs à part entière de l’évènement.

Au fil de leurs propos apparaissent le passé et Hiroshima, le présent et l’incertitude, le futur et ses inconnues ; le soupçon et la peur vis-à-vis de ce que disent et taisent les autorités, ce qu’elles prescrivent et interdisent.

L’événement ne crée pas seulement une rupture dans l’ordinaire des choses, il vient aussi modifier un ensemble de pratiques auparavant banales: les imperméables et parapluies deviennent ainsi des outils prophylactiques pour se protéger de gouttes qui pourraient charrier bien autre chose que de l’eau.

Qu’en est-il de l’expérience vécue dans un monde où ce que l’on mange, ce que l’on respire, ce que l’on entend est sujet au doute et synonyme de danger?

Les gestes du quotidien, les exils du territoire de la catastrophe ; les rapports entre le rural et l’urbain ; l’avenir compromis ; le rapport à l’État et ses dirigeants ayant failli à la préservation de ce bien collectif qu’est la santé: tout cela et tant d’autres choses sont mis à l’épreuve.

10 ans après l’évènement, l’exposition interpelle notre addiction à l’énergie nucléaire et la place que nous laissons à nos enfants.

Pour accéder à l’exposition en ligne sur le web (confort visuel inférieur aux panneaux)

http://crilan.fr/exposition-web-les-paroles-des-enfants-de-fukushima/

En 2017 une délégation des CLI de la Manche était à Fukushima pour le sixième anniversaire de la catastrophe

Début mars2017 , une délégation représentant les trois commissions locales d’information du Nord-Cotentin s’est rendue au Japon. Ce voyage, le second depuis 2013, intervenait alors qu’on commémorait le sixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. 

Article FR3 du 27/03/2017 publié par le CRILAN avec autorisation , le Crilan y était.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/feuilleton-six-ans-apres-catastrophe-manchois-fukushima-1222173.html

Durant une semaine, une délégation du Cotentin s'est rendue au Japon pour étudier les conséquences de la catastrophe de Fukushima
Durant une semaine, une délégation du Cotentin s’est rendue au Japon pour étudier les conséquences de la catastrophe de Fukushima

On dit souvent du Cotentin qu’il sagit de la région la plus nucléarisée de France, avec son centre de retraitement des déchets à Beaumont-Hague et sa centrale à Flamanville. En attendant son futur EPR dont la mise en service est pour l’instant annoncée pour fin 2018.

Comme les autres régions abritant des sites nucléaires, le Cotentin dispose de commissions locales d’information (une pour chaque instalation), des commissions regroupant des élus locaux, des représentants syndicaux, des associations et chargées, selo l’ASN, d’une mission « de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement pour ce qui concerne les installations du site ».

En 2013, une délégation représentant les trois CLI du Cotentin s’était rendue au Japon pour étudier les conséquences de la catastrophe de Fukushima (survenue deux ans plus tôt). Ce voyage avait donné lieu à la publication d’un livre blanc et contribué à la mise en place d’un certain nombre de mesures, notamment à Flamanville: création d’une force rapide d’intervention, diesels de secours ou voies d’accès supplémentaires.

Six ans, quasimment jour pour jour, après la catastrophe, une délagation des trois CLI s’est de nouveau rendue au Japon. L’objetcif reste le même: tirer les enseignements de la catastrophe, notamment sur le plan de la sûreté et amender nos propres installations et protocoles d’évacuation notamment. Une de nos équipes a accompagné cette délégation durant ce second voyage.

Un feuilleton réalisé par Sylvain Rouil, Matthieu Bellinghen, Marc Michel et Xavier Gérard

Episode 1: Un triste anniversaire

Ce second voyage de la délégation du Cotentin débute par un moment de recueillement, Minamisoma, ville martyre proche de la centrale accidentée. En ce 11 mars 2017, le Japon commémore le sixième anniversaire de la catastrophe, une catastrophe qui a fait volé en éclat certaines certitudes. Jusqu’au sein de la commission locale d’information. « Je pense que l’impossible peut arriver, dans tous les domaines, quels qu’ils soient. Dans l’industrie, dans l’automobile, l’aviation…dans le nucléaire aussi. Peut-être plus là qu’ailleurs.« , explique Michel Laurent, retraité d’Areva et ancien maire de Beaumont-Hague (de 1987 à 2014), une commune où est installée le site Areva de retraitement des déchets.

Intervenants:
– Katsunobu Sakurai, maire de Minamisoma
– Toshiko Watanabe, native de Minamisoma
– Michel Laurent, maire de Beaumont-Hague de 1987 à 2014 – Ancien salarié d’Areva
– Valérie Nouvel, présidente de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Flamanville.

Episode 2: Voyage en zone rouge

Pour la première fois, la délégation normande entre dans l’enceinte de la tristement célèbre centrale de Fukushima, une visite extrêmement sensible sous l’étroite surveillance de l’exploitant du site Tepco. Avant d’arriver à destination, les Manchois ont traversé plusieurs kilomètres de no man’s land. Et le dosimètre de n’a cessé de grimper à mesure que le bus de la délégation se rapprochait de la zone rouge. Sur place, cette visite apportera plus de questions que de réponses.

Intervenants:
– Michel Laurent, ancien maire de Beaumont-Hague et retraité d’Areva
– Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire Greenpeace France
– Didier Peralta, conseiller régional UDI de Normandie
– Jean-Paul Vaultier, délégué syndical CGT Areva-la Hague

Episode 3: L’impossible retour « à la maison » ?

En 2013, la délégation normande avait traversé des territoires encore très marqués par le Tsunami et la radioactivité, des villes fantômes comme Odaka, totalement vidées de leurs habitants. Quatre ans aprè, de retour sur place, les Français découvrent un quartier en grande partie reconstruit. L’eau courante est revenue. Mais pas la vie. Malgré la levée de l’ordre d’évacuation, seuls 10% des habitants sont revenus.

Intervenants:
– Jean-Paul Vaultier, délégué CGT Areva-La Hague
– docteur Seiji Endo, fondateur de la clinique des liens
– Cécile Asanuma-Brice, chercheur en sociologie urbaine
– Yann Perrotte, secrétaire général  du syndicat Force ouvrière de la Manche

Episode 4: Le défi de la décontamination

Six ans après la catastophe, la décontamination reste un défi majeur à Fukushima. Les rizières abandonnées ont laissé la place à des panneaux solaires, une nouvelle source de revenus pour des agriculteurs privés de récoltes. Certains d’entre eux tentent pourtant de renouer avec leur métier. A 40 km de la centrale accidentée, 250 agriculteurs fournissent en légumes et en riz la coopérative de Nomado. Reste à regagner la confiance des consommateurs. Autre secteur sinistré, la pêche, une activité vitale pour le Japon.

Intervenants:
– Valérie Nouvel, présidente de la commission locale d’information de la centrale de Flamanville
– Hiroshi Miura, président de l’association Nomado
– Jacques Hamelin, maire d’Herqueville et vice-président de la commission locale d’information de la Hague
– Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire greenpeace France

13 mars 2021: FukushiManche non merci ! , retour sur le 10ème anniversaire

A l’occasion du 10 ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima , le CRILAN, EELV, le CREPAN-FNE, organisations membres de l’intercli des installations nucléaires de la Manche ont voulu honorer les victimes de la catastrophe et de l’accident nucléaire de Fukushima toujours en cours. Banderoles et drapeaux ont été déployés sur 3 ponts et le rond-point Malraux à La Glacerie.

Notre présence sur les ponts était destinée au grand public pour rendre visible les antinucléaires et la question posée par les activités nucléaires notamment dans le Cotentin. Les automobilistes n’ont pas manqué de répondre à notre présence par des klaxons ou des appels de phares .

Commencé à Carentan sur la possible ligne qui couperait le Cotentin du reste du monde en cas d’accident, le point presse et le parcours s’est poursuivi sous les bourrasques de vent, la pluie et la grêle sans décourager les organisateurs.

Une cinquantaine de personnes ont participé à cette journée: organisateurs, intervenants, adhérents et sympathisants des organisations antinucléaires venus sur le parcours

Les articles de Ouest France et de la Presse de la Manche

https://www.ouest-france.fr/normandie/video-nucleaire-on-ne-veut-pas-d-un-fukushimanche-7185755

https://actu.fr/societe/10-ans-de-la-catastrophe-nucleaire-de-fukushima-fukushi-manche-non-merci_40210527.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR06tRFwtbYRrEjjQ0me26oSjDTLoZ6j5GJGDAsl-RAypVnHH-Pr7LCaQ1I#Echobox=1615739432

Le reportage de FR3
Le reportage FR3 ( à 6 mn du début)

http://embedftv-a.akamaihd.net/d7b77172bb956a2a1ad0ac4587103fa8

Retour en images sur la journée avec Caroline Amiel ( EELV) , Joel Gernez ( CREPAN FNE) , Anne Marie Duchemin ( Cotentin Nature-CREPAN) et les membres du CA du CRILAN: Monique, Marie Edith, Marie-Françoise, Patrick, André)

EPR de Flamanville : le Conseil d’Etat rejette la demande de suspension de l’autorisation de mise en service partielle

Photo Crilan

Communiqué de presse

EPR de Flamanville : le Conseil d’Etat rejette la demande de suspension de l’autorisation de mise en service partielle

Le Comité de Réflexion, d’Information et de Lutte Anti-Nucléaire (CRILAN), Greenpeace France, le Réseau “Sortir du nucléaire”, et le collectif “STOP EPR ni à Penly ni ailleurs” ont saisi le Conseil d’État pour demander la suspension puis l’annulation de l’autorisation de mise en service partielle de l’EPR de Flamanville délivrée par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN).

Depuis deux mois, EDF est autorisée à livrer du combustible nucléaire sur le site de Flamanville et à mener des essais avec des gaz radioactifs sur les installations, alors que l’état du chantier ne le justifie absolument pas. Le 26 octobre dernier, un premier transport d’uranium enrichi a été effectué de Romans-sur-Isère à Flamanville. Dans l’attente du jugement de la requête en annulation, un référé-suspension a également été introduit pour suspendre les effets de l’autorisation le temps de la procédure et empêcher ainsi toute nouvelle livraison et limiter au maximum la contamination d’installations qui n’entreront peut-être jamais en service.

Le 28 décembre 2020, à la suite d’une audience du 23 décembre, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté la demande de suspension des associations aux motifs qu’aucun des moyens soulevés, en l’état de l’instruction, n’est propre à créer un doute sérieux sur la légalité de l’autorisation délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire. La demande d’EDF de condamner les associations à 4000 euros pour les frais et dépens de la procédure a, toutefois, également été rejetée.

Les associations requérantes attendent désormais la procédure au fond. Elles estiment notamment que l’impact environnemental de cette mise en service partielle n’a pas suffisamment été questionné. Le droit de l’Union européenne requiert pourtant, lorsqu’un projet a fait l’objet d’une étude d’impact lors de la délivrance d’une première autorisation, que la question de son actualisation soit posée à chacune des autorisations délivrées ultérieurement.

Mis bout à bout, les déboires de l’EPR démontrent l’incapacité industrielle d’EDF à mener ce chantier. À l’heure où le gouvernement français s’interroge sur la construction de nouveaux EPR, la preuve est faite que cette option serait une dangereuse et coûteuse impasse. »

Pour le CRILAN c »est la neuvième rejet par le Conseil d’Etat d’un recours à propos de l’EPR.

Il reste aujourd’hui deux recours au fond et 3 plaintes au pénal:

DateJuridictionObjetEnjeuParties prenantesDécision et date
18/07/18Parquet de Paris et CherbourgEPR Non-conformité des soudures des tuauteries du circuit secondaire principalInfractions Pénales, condamnationsRSDN, CRILAN et GreenpeaceClassé sans suite
26/09/20Conseil d’EtatDécret de prorogation du DAC de l’EPR pour la seconde foisProrogation jusqu’à avril 2024. AnnulationRSDN, CRILAN, Greenpeace, Stop EPR Ni à Penly ni Ailleurs, FNE, FNE NormandieEn cours
16/12/19Parquet de ParisEPR Manquements graves à la qualification de certains matériels liés à la suretéInfractions Pénales, condamnationsRSDN, CRILAN et GreenpeaceClassé sans suite
23/08/20Parquet de Cherbourg36 infractions à la réglementation environnementale pour les 3 réacteurs de FlamanvilleInfractions Pénales, condamnationsRSDN, CRILAN, FNE, FNE NormandieClassé sans suite
07/12/20Conseil d’EtatDémarrage partiel EPRRéféré suspension et action au fondRSDN, CRILAN, Greenpeace, Stop EPR Ni à Penly ni Ailleurs,Rejet référé Décision 28 12 20

Mise en service partiel de l’EPR: protestation commune des associations CRILAN Greenpeace ACRO CREPAN et élu-es EELV membres de la CLI de Flamanville

ASN a délivré son autorisation   pour la  mise en service partiel de l’EPR,  l’entreposage du combustible et des essais avec des gaz radioactifs.  

Les associations antinucléaires  et critiques membres de la CLI de Flamanville et appartenant au  CREPAN , au CRILAN et à Greenpeace et les élu-es EELV protestent contre cette fuite en avant alors que Greenpeace et Mediapart viennent de révéler d’importantes  failles de sécurité sur le site de Flamanville.

Notre  communiqué (joint) souligne le contexte du chantier de l’EPR et  le recours exercé  le 7 décembre dernier près du  Conseil d’Etat contre cette autorisation par le CRILAN , Greenpeace,  le Réseau Sortir du Nucléaire et « Stop EPR ni à  Penly ni ailleurs »

Il s’agit d’un recours en référé-suspension et au fond. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés..

Communiqué des associations et élu-es antinucléaires

et critiques membres de la CLI de Flamanville

ACRO, CREPAN, CRILAN, EELV, GREENPEACE

8 décembre 2020

Protestation collective contre le démarrage partiel de l’EPR, le transport de combustible et les essais avec des gaz radioactifs.

Dans le cadre de l’autorisation de démarrage partiel de l’EPR donnée par l’ASN, et avant l’hypothétique deuxième transport de combustible destiné à charger le réacteur de l’EPR, les associations et les élus antinucléaires siégeant à la Commission Locale d’Information de Flamanville (CLI), protestent contre l’obstination d’EDF et donc de l’État à vouloir démarrer coûte que coûte ce réacteur calamiteux.

Rien ne justifie cette précipitation, alors que le réacteur ne pourra pas démarrer avant 2022 dans le meilleur des cas.

Des recours juridiques sont toujours en attente de décision. Ils concernent les nombreuses malfaçons et deux décrets dérogatoires à l’esprit de la loi, prolongeant l’autorisation de la construction qui aurait dû être achevée en 2017 au plus tard.

Pour rappel l’autorisation était limitée à 10 ans (de 2007 à 2017) afin de permettre une réévaluation du projet tant pour des raisons technologiques que financières, ce qui aurait pu changer les conditions pour obtenir ou non une nouvelle autorisation.

D’ailleurs c’est bien ce qui se serait passé, après les dérives constatées et le coût du kWh issu des énergies renouvelables à présent meilleur marché que le kWh provenant du nucléaire.

Pour EDF, l’une des justifications inavouables de ces transports est bien d’exercer une pression sur les autorités pour rendre le démarrage inéluctable une fois le réacteur chargé.

Or un nouvel évènement est intervenu dimanche 6 décembre avec la révélation par Greenpeace et Médiapart de documents confidentiels en circulation et relatifs à la sécurité du site. 

L’EPR est donc touché au cœur de sa sûreté et de sa sécurité.

Tout cela, nos organisations ne peuvent pas l’accepter.

C’est pourquoi certaines de nos associations viennent d’engager un référé auprès du Conseil d’Etat pour demander la suspension puis l’annulation de l’autorisation de démarrage partiel de l’EPR, de l’acheminement du transport du combustible et des essais avec des gaz radioactifs.

A défaut de décision favorable nous donnerons rendez-vous à la population sur le parcours du combustible pour exprimer notre refus face à cette dangereuse fuite en avant.

Réunion en privé pour 3 associations membres des CLIs de la Manche

Des représentants  des associations CRILAN ACRO et FNE, membres des CLIs des installations nucléaires du Cotentin se sont rencontrés ce 18 juin . En raison de la situation sanitaire, c’est dans un lieu privé qu’ils ont dû faire le point suite à l’annulation des AG des CLIs de juin par le Conseil Départemental , . 

Circulez , il n’y a rien à voir…

Suite à la protestation exprimée par le CRILAN sous forme de lettre ouverte , Madame Nouvel Vice-Présidente du Conseil Départemental en charge des CLI et présidente de la CLI Flamanville a répondu le 10 juin qu’elle maintenait sa position de ne pas tenir les AG des CLI prévues en juin mais au mieux en septembre…

Informé de la situation, le Préfet apporte son soutien à la tenue des assemblées générales « le plus rapidement possible ».

Les associations attendent du Conseil Départemental une solution concrète susceptible de convenir à la situation actuelle et à d’autres situations pouvant se produire. 

Les associations feront prochainement des propositions afin que les CLI et la population  soient associées au plus près de l’actualité des sites nucléaires notamment en situation difficile.

Affaire à suivre…

Photo : Monique Dupuis, Patrick Lafon, Guy Vastel, Marie-Françoise  Lebonnois, André Jacques, Evelyne Louis, Anne-Marie Duchemin, Emile Constant

NB: La trop petite salle de réunion des CLI à Cherbourg ne pouvait actuellement être mise à disposition pour des rencontres des membres des CLIS…

Daniel Bosquet nous a quittés

Daniel Bosquet devant le stand du CRILAN lors de la journée du Bénévolat de Cherbourg en février 2020 ( assis: Michel Lebonnois et Evelyne Louis)

Figure historique de l’écologie sur le Nord Cotentin, Daniel Bosquet est décédé ce mardi 9 juin à 79 ans.

« Daniel a adhéré aux verts dès 1984 après avoir dirigé les premières listes écologistes sur l’agglomération de Cherbourg, notamment à Equeurdreville-Hainneville où sa liste avait réalisé plus de 18% au 1er tour aux élections municipales en 1983. On ne compte plus depuis ses engagements dans les différents scrutins… On retiendra notamment son travail en qualité de Vice Président de la Communauté Urbaine qui a permis que la gestion du cycle de l’eau revienne en régie publique au bout de son troisième mandat. Il a aussi été Conseiller Régional pendant la mandature de la gestion de gauche ».
Patrick Lafon animateur EELV Cotentin

Daniel était aussi un adhérent du CRILAN; nous présentons nos sincères condoléances à son épouse , à sa famille et à ses proches.

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Assemblée générale du CRILAN du 19 mai 2019: un vote de dissolution illégal

Communiqué de presse

Dimanche 19 mai, lors de l’Assemblée Générale ordinaire du CRILAN, 19 adhérents sur 32 ont rejeté le rapport moral, déjugeant le CA dans sa gestion de « l’Affaire de l’Assurance Vie » et invoqué des divergences idéologiques sur la lutte antinucléaire.

Ils ont refusé d’intégrer le CA pour s’y trouver majoritaires.

Refusant la convocation d’une AG extraordinaire de dissolution éventuelle, ils ont alors décidé la tenue immédiate d’un vote au bout de 4 heures d’AG.

Le Président a alors procédé à la levée de séance de l’AG ordinaire afin de préserver l’intérêt des adhérents non consultés.

Le vote sur la dissolution n’est donc pas légal puisqu’il n’était pas à l’ordre du jour et que le président avait levé la séance.

Nous nous préparons à convoquer une Assemblée Générale pour donner la parole aux adhérents sur le devenir du CRILAN.

Conférence de presse : un nouveau recours contre la mise en service de la cuve de l’EPR

Le 28 novembre 2018, le Réseau “Sortir du nucléaire“, Greenpeace France, le CRILAN et Stop EPR-Ni à Penly ni ailleurs ont déposé un recours devant le Conseil d’État pour faire annuler l’autorisation donnée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour mettre en service la cuve du réacteur EPR de Flamanville. Cette autorisation, ouvre la porte à un risque inacceptable pour les populations. Source RSDN 29 novembre 2018
Une autorisation qui n’aurait jamais dû être accordée

Dès 2005, l’ASN a alerté Areva NP (maintenant Framatome) et EDF des mauvaises pratiques qui régnaient à l’usine de Creusot Forges. Ignorant ces avertissements, Areva NP y a quand même fait fabriquer des éléments importants de la cuve destinée à l’EPR de Flamanville. Comme l’atteste la correspondance entre Areva et l’ASN, l’industriel a passé outre les remarques de cette dernière sur les processus de fabrication de cet équipement. Or, une fois la cuve irréversiblement installée dans le réacteur, Areva a averti l’ASN qu’elle comportait un défaut remettant en question sa solidité !

Après avoir qualifié cette anomalie de « très sérieuse », l’ASN a pourtant proposé à Areva d’introduire une demande de dérogation. Malgré les protestations de nombreux citoyens, l’Autorité de sûreté a finalement rendu un avis favorable à l’utilisation de cette cuve, puis, le 10 octobre 2018, délivré une autorisation sous réserve du changement du couvercle et de mesures de surveillance.

Pour nos associations, cette autorisation n’aurait jamais dû être délivrée. Du fait des mauvais procédés de fabrication, cette cuve ne remplit pas les caractéristiques de sûreté initialement exigées. La rupture de la cuve, qui aurait dû être « exclue », ne peut plus qu’être « prévenue » par des mesures de surveillance qui ne compenseront jamais ses défauts. Les marges de sûreté nécessaires pour faire face aux imprévus et au vieillissement d’un réacteur censé fonctionner 60 ans sont irrémédiablement entamées. Comment ne pas être inquiétés par les propos de Pierre-Franck Chevet (ancien Président de l’AN), qui affirmait le 30 novembre 2017 devant le Sénat : « Quand on fait les calculs, ça passe encore, pour faire simple, mais de manière relativement limite » ?

Une inquiétante logique dérogatoire au profit d’industriels délinquants

Sur le principe même, l’octroi de ce feu vert apparaît tout aussi inacceptable, alors même que l’ASN a été mise devant le fait accompli des mauvaises pratiques d’Areva, qui n’a pas tenu compte de ses avertissements. Il est scandaleux qu’un industriel puisse obtenir une dérogation à des règles auxquelles il a délibérément cherché à se soustraire – qui plus est sur la base de textes qui ne devraient pas s’appliquer ici.

L’ASN a-t-elle agi par complaisance envers EDF ? A-t-elle subi des pressions des milieux industriels, afin de ne pas menacer le sauvetage de la filière nucléaire ni la mise en service d’un réacteur présenté comme la clé de voûte de la relance du nucléaire français ? Bénéficiait-elle de moyens insuffisants pour pouvoir rester intransigeante et indépendante ?

Quoi qu’il en soit, cette autorisation n’aurait jamais dû être délivrée, dans la mesure où elle ouvre la voie à une dangereuse logique dérogatoire où l’ASN finira toujours par céder devant des exploitants qui la mettront devant le fait accompli. 

Téléchargez notre recours

PDF - 4.4 Mo
Autorisation cuve – Recours 28/11/18

CP recours autorisation cuve EPR_OK

Notre Communiqué de presse

https://www.sortirdunucleaire.org/Flamanville-recours-autorisation-cuve

Voir aussi: 

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/les-anti-nucleaires-lancent-une-nouvelle-procedure-judiciaire-contre-l-epr-de-flamanville-1543425966

Fukushimanche, non merci !

Le CRILAN Boycotte l’Assemblée Générale de la CLI qui reçoit Tepco. 01/12/2017

 

Une dizaine de militants du CRILAN se sont donné rendez vous  ce matin devant la Mairie de la Hague pour protester contre la venue de Tepco à l’invitation du Conseil Départemental.

Communiqué CRILAN

« TEPCO, entreprise jugée responsable pour négligence au même titre que L’Etat Japonais dans l’accident nucléaire de FUKUSHIMA, est l’invitée de la CLI près du centre de stockage Manche (ANDRA) de déchets nucléaires, ce 1er décembre.

Il est probable que ce soit pour présenter au Japon comme à l’International, les CLIs françaises, comme un modèle pour gérer l’opinion en cas d’accident.

Le nucléaire français reste très présent au Japon : le réacteur accidenté à Fukushima contenait du MOX fabriqué à Marcoule à partir du plutonium extrait à la Hague.

Si Tepco cherche a savoir comment fonctionnent les CLIS c’est parce qu’il voudrait dupliquer le modèle français à la sauce japonaise pour mieux faire passer le concept de « revitalisation » des territoires décontaminés dont  » les ordres d’évacuation sont levés », au mépris de la santé des populations.

N’oublions pas que l’accident nucléaire de Fukushima n’est pas terminé..

Le Gouvernement japonais en prise avec les oppositions des populations locales vis à vis de la remise en marche des centrales nucléaires cherche le moyen de les intégrer aux processus de redémarrage ; le « modèle » des Clis en est l’occasion.

Pour le Conseil départemental comme pour certains collèges des CLIs qui nient les évidences au regard de l’EPR et du rafistolage des vieilles centrales, imposant le modèle étatique, la visite de Tepco sera l’occasion de vanter les CLIS au moment de l’actualisation du livre Blanc sur certains aspects « post Fukushima ».

Le CRILAN n’est pas dupe de la manœuvre du Conseil départemental qui veut
banaliser l’accident nucléaire menaçant pourtant les installations nucléaires
françaises. De nombreuses « initiatives » sont menées à Tchernobyl et Fukushima dans le but de faire vivre des populations dans un environnement contaminé (ETHOS,CORE, Dialogue…).

Est-ce l’avenir que l’Etat nucléaire nous prépare à FUKUSHIMANCHE?

Le CRILAN ne peut être caution d’une telle opération validée par la Conseil
départemental, en charge des CLIS du Cotentin.

C’est la raison pour laquelle il ne siégera pas ce jour à la CLI de l’ANDRA.

Reportage de France 3









CONFERENCE de K. KOBAYASHI : FUKUSHIMA, 3 ans après…

F   U   K   U   S   H   I   M   A
t r o i s   a n s   a p r è s…

CONFERENCE
Samedi 19 AVRIL

15 heures

Auditorium Ecole de musique, Rue des écoles,

LES PIEUX

avec KOLIN KOBAYASHI
JOURNALISTE INDEPENDANT, écrivain et vidéaste
Secrétaire général de «Echo-Echanges ONG France-Japon»
Conseiller de la Greencoop (coopérative de consommateurs au Japon, depuis 2001), Correspondant du Days Japan à Paris.

A l’issue de la conférence, nous nous sommes rendus devant la stèle aux irradiés connus et inconnus face au port de Diélette (Flamanville)

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