Cherbourg: mobilisation autour d’un nouveau départ de Mox pour le Japon

Appel des associations Greenpeace, CRILAN, CREPAN-FNE, ACRO

Communiqué de presse du 6 septembre 2021

Orano prépare pour demain mardi un nouveau transport maritime de combustible MOX destiné aux réacteurs N° 3 et N°4 de la centrale nucléaire de Takahama au Japon.

Ce combustible MOX est composé d’un mélange d’uranium et de plutonium hautement radioactif extrait des combustibles usés.

Rappelons-nous, le réacteur 3 de Fukushima qui a explosé en 2011 contenait du MOX..

En soutien aux japonais qui s’opposent au redémarrage des réacteurs nucléaires et au déversement des eaux radioactives de Fukushima dans l’océan, les associations antinucléaires et critiques ci-dessus appellent à une mobilisation de protestation dans l’attente du passage du convoi :

Mardi 7 septembre à partir de 20 Heures au rond-point de la Pyrotechnie à Tourlaville.

Mise en service partiel de l’EPR: protestation commune des associations CRILAN Greenpeace ACRO CREPAN et élu-es EELV membres de la CLI de Flamanville

ASN a délivré son autorisation   pour la  mise en service partiel de l’EPR,  l’entreposage du combustible et des essais avec des gaz radioactifs.  

Les associations antinucléaires  et critiques membres de la CLI de Flamanville et appartenant au  CREPAN , au CRILAN et à Greenpeace et les élu-es EELV protestent contre cette fuite en avant alors que Greenpeace et Mediapart viennent de révéler d’importantes  failles de sécurité sur le site de Flamanville.

Notre  communiqué (joint) souligne le contexte du chantier de l’EPR et  le recours exercé  le 7 décembre dernier près du  Conseil d’Etat contre cette autorisation par le CRILAN , Greenpeace,  le Réseau Sortir du Nucléaire et « Stop EPR ni à  Penly ni ailleurs »

Il s’agit d’un recours en référé-suspension et au fond. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés..

Communiqué des associations et élu-es antinucléaires

et critiques membres de la CLI de Flamanville

ACRO, CREPAN, CRILAN, EELV, GREENPEACE

8 décembre 2020

Protestation collective contre le démarrage partiel de l’EPR, le transport de combustible et les essais avec des gaz radioactifs.

Dans le cadre de l’autorisation de démarrage partiel de l’EPR donnée par l’ASN, et avant l’hypothétique deuxième transport de combustible destiné à charger le réacteur de l’EPR, les associations et les élus antinucléaires siégeant à la Commission Locale d’Information de Flamanville (CLI), protestent contre l’obstination d’EDF et donc de l’État à vouloir démarrer coûte que coûte ce réacteur calamiteux.

Rien ne justifie cette précipitation, alors que le réacteur ne pourra pas démarrer avant 2022 dans le meilleur des cas.

Des recours juridiques sont toujours en attente de décision. Ils concernent les nombreuses malfaçons et deux décrets dérogatoires à l’esprit de la loi, prolongeant l’autorisation de la construction qui aurait dû être achevée en 2017 au plus tard.

Pour rappel l’autorisation était limitée à 10 ans (de 2007 à 2017) afin de permettre une réévaluation du projet tant pour des raisons technologiques que financières, ce qui aurait pu changer les conditions pour obtenir ou non une nouvelle autorisation.

D’ailleurs c’est bien ce qui se serait passé, après les dérives constatées et le coût du kWh issu des énergies renouvelables à présent meilleur marché que le kWh provenant du nucléaire.

Pour EDF, l’une des justifications inavouables de ces transports est bien d’exercer une pression sur les autorités pour rendre le démarrage inéluctable une fois le réacteur chargé.

Or un nouvel évènement est intervenu dimanche 6 décembre avec la révélation par Greenpeace et Médiapart de documents confidentiels en circulation et relatifs à la sécurité du site. 

L’EPR est donc touché au cœur de sa sûreté et de sa sécurité.

Tout cela, nos organisations ne peuvent pas l’accepter.

C’est pourquoi certaines de nos associations viennent d’engager un référé auprès du Conseil d’Etat pour demander la suspension puis l’annulation de l’autorisation de démarrage partiel de l’EPR, de l’acheminement du transport du combustible et des essais avec des gaz radioactifs.

A défaut de décision favorable nous donnerons rendez-vous à la population sur le parcours du combustible pour exprimer notre refus face à cette dangereuse fuite en avant.

Réunion en privé pour 3 associations membres des CLIs de la Manche

Des représentants  des associations CRILAN ACRO et FNE, membres des CLIs des installations nucléaires du Cotentin se sont rencontrés ce 18 juin . En raison de la situation sanitaire, c’est dans un lieu privé qu’ils ont dû faire le point suite à l’annulation des AG des CLIs de juin par le Conseil Départemental , . 

Circulez , il n’y a rien à voir…

Suite à la protestation exprimée par le CRILAN sous forme de lettre ouverte , Madame Nouvel Vice-Présidente du Conseil Départemental en charge des CLI et présidente de la CLI Flamanville a répondu le 10 juin qu’elle maintenait sa position de ne pas tenir les AG des CLI prévues en juin mais au mieux en septembre…

Informé de la situation, le Préfet apporte son soutien à la tenue des assemblées générales « le plus rapidement possible ».

Les associations attendent du Conseil Départemental une solution concrète susceptible de convenir à la situation actuelle et à d’autres situations pouvant se produire. 

Les associations feront prochainement des propositions afin que les CLI et la population  soient associées au plus près de l’actualité des sites nucléaires notamment en situation difficile.

Affaire à suivre…

Photo : Monique Dupuis, Patrick Lafon, Guy Vastel, Marie-Françoise  Lebonnois, André Jacques, Evelyne Louis, Anne-Marie Duchemin, Emile Constant

NB: La trop petite salle de réunion des CLI à Cherbourg ne pouvait actuellement être mise à disposition pour des rencontres des membres des CLIS…

Fukushima 9 ans déjà, le CRILAN se souvient

Aujourd’hui, 9 années ont passé depuis la catastrophe de Fukushima. Nos pensées vont aux victimes et aux populations sinistrées qui vivent en environnement contaminé.

Ci dessous l’actualité de Fukushima 9 ans après:

Le  dernier article de Cécile Asanuma Brice dans Libération 

Fukushima, JO et Coronavirus

La dernière interview de Cécile Asanuma Brice  pour France Inter (documentaire sonore réalisé par Giv Anquetil) 

Neuf ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima : retour à la normale vers un avenir radieux ?

Sortir du nucléaire:

Fukushima : 9 ans de catastrophe et de déni

Communiqué du 10 mars 2020

https://www.sortirdunucleaire.org/Fukushima-9-ans-de-catastrophe-et-de-deni?fbclid=IwAR17PFWqz8YIB2xSIDWq3K2flkCDL83pQnqamuHZ4BRK98KWw4CeErOzRqU

La vidéo  de Michèle Rivasi sur la situation de Fukushima à la veille des JO

Arte 28 MN à Fukushima les JO ne font pas l’unanimité

https://www.arte.tv/fr/videos/096167-000-A/a-fukushima-les-jo-ne-font-pas-l-unanimite-28-minutes/?fbclid=IwAR1HLrQwR_fkrno3GF7KjOjxHdepMxEDe0embQ96v3ueCQJrZegLenGSqlE

L’Acronique de fukushima: Fukushima en forme olympique : bilan chiffré pour le 9ième anniversaire

L’Acronique de Fukushima commente le  rapport de Greenpeace sur la contamination radioactive à Fulushima

Saisie par l’ACRO, la CADA demande plus de transparence à l’industrie nucléaire

Le caviardage des documents ne passe pas…

ACRO sur son site 18 décembre 2019

Les piscines de combustibles usés devraient arriver à saturation à l’horizon 2030, entraînant un arrêt forcé d’une partie du parc nucléaire si aucune solution n’est mise en œuvre d’ici là. Mais le rapport « impact cycle 2016 » d’EDF et Orano sur le sujet est secret. L’expertise qu’en a fait l’IRSN n’est que partiellement publique : 10% du rapport ont été noircis à la demande des exploitants. Il n’y a quasiment aucun chiffre.

L’ACRO a donc saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui vient de rendre son avis (n°20192568 du 28 novembre 2019) : plusieurs passages occultés devront être dévoilés. C’est le cas, en particulier, de toute la partie concernant l’étude des aléas.

Pour l’ACRO, l’industrie nucléaire abuse de la loi sur le secret des affaires. Heureusement, la CADA est venu rappeler que le code de l’environnement prime.

La place disponible dans les piscines de La Hague n’était plus que de 7,4% en 2016 (chiffre noirci dans le rapport IRSN, mais révélé par l’ACRO en octobre 2018) : en cas d’aléa sur une des étapes de la chaîne du combustible (retraitement, transport, MOx), la saturation interviendrait au bout d’un an et il faudra arrêter le parc nucléaire français pour cause d’occlusion intestinale ! Ce délai va se raccourcir à mesure que l’on s’approche de l’échéance de 2030. Il y a là une vulnérabilité majeure pour l’approvisionnement électrique français que l’industrie nucléaire voulait cacher.

L’ACRO a donc écrit à l’IRSN pour lui demander de se conformer à l’avis de la CADA. Pour l’Association, qui a eu le rapport non censuré entre les mains, rien ne justifie ces cachotteries. Elle milite pour une publication intégrale du rapport.

EDF arrivera-t-elle à construire sa piscine centralisée avant 2030 ? Le calendrier est tendu alors que l’emplacement envisagé est toujours secret.

L’ACRO regrette que toutes ces informations n’aient pas été disponibles pour les deux débats publics sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) et le Plan de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) organisés en 2018 et 2019. Une fois de plus, sans l’action d’associations citoyennes, le défaut de transparence aurait perduré.

Extrait sur les aléas du rapport IRSN qui devra être dévoilé :