A Onkalo , la délégation des CLIS de la Manche a pu visiter le site d’Onkalo qui reçoit actuellement des déchets de faible et moyenne activité à 60 mètres sous terre. Pour Yannick Rousselet cette solution devrait pouvoir s’appliquer aux combustibles usés des centrales nucléaires afin d’assurer surveillance et réversibilité. 27 novembre 2019
Les déchets faible et moyenne activité
Le site en service pour les déchets nucléaires de faible et moyenne activité à 60 m sous terre.
Le projet Onkalo de stockage de déchets Haute Activité Vie Longue
Le projet Onkalo « caverne » en finnois à proximité des 3 réacteurs vise également à accueillir 5.500 tonnes de déchets radioactifs HAVL ( aux combustibles usés non retraités ) à 500 m sous terre. Il sera fermé et non réversible sauf pendant les 100 premières années… Les barres de combustible usé seront d’abord insérées dans des étuis en fonte. Ces étuis seront ensuite glissés dans 2.800 silos en cuivre qui, dûment scellés, doivent théoriquement rester hermétiques pendant 100.000 ans. Ces silos qui seront insérés dans des cavités verticales seront condamnés par de gros bouchons de bentonite, de l’argile peu indurée, très peu perméable et souple. Onkalo () sera le premier site au monde d’enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité en couche géologique profonde. A 3,5 milliards d’euros , il sera aussi le plus cher jamais conçu.Ce projet de stockage profond interpelle a deux titres: En moins: Il n’est pas réversible au delà de 100 ans, ce qui pose la question des accidents possibles lié à la stabilité des colis….Il ressemble a ce titre au projet contesté de Bure en France.En plus: Il suppose l’abandon du retraitement des combustibles usés et de l’extraction du plutonium pour en faire du MOX, comme en France. Cette activité est fort productrice de déchets nucléaires et de rejets liquides et gazeux. Depuis longtemps le CRILAN demande l’arrêt du retraitement et l’immobilisation du plutonium.