Mise à jour du 10 octobre 2022
Le vécu de l’accident nucléaire de Fukushima Japon , les paroles des enfants a été écrit fin 2011 par Akiko Ida, ethnologue de l’enfance et de la santé. L’écrit qui relève d’un travail universitaire a été publié en 2012 . Le CRILAN va éditer le livret d’Akiko Ida illustré par Misato Yugi qui a dessiné sur la situation des enfants de Fukushima.
En contact avec Akiko Ida et Misato Yugi , le CRILAN s’est proposé de traduire les thèmes principaux de l’ouvrage en tableaux d’exposition afin de « toucher à notre sensibilité et à notre intelligence » selon l’expression d’Akiko Ida. Les panneaux ont été conçus et mis en page par un groupe de 5 personnes : Marie-Françoise, Monique, Marie-Cécile, Guy et André.
Malgré le travail accompli, il n’a pas été possible de présenter cette exposition au moment du 10 ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima en raison du COVID. .
L’exposition a vocation a être présentée dans des lieux publics , lycées et collèges du Cotentin afin d’offrir un message pluriel sur les risques liés à un accident nucléaire et de mettre en avant les paroles des enfants.
A coté des expositions en salles, le CRILAN présente l’exposition virtuelle sur le site de l’association.
Merci pour votre intérêt et également pour vos observations et suggestions sur le Livre d’Or des commentaires en bas de page.
L’interview d’Akiko par Marie Cécile lors du vernissage de l’exposition à Cherbourg Tourlaville.
C’est en effet important de mettre en avant les paroles, le vécu de ces enfants, dont l’enfance s’est achevée le jour où le nucléaire a bouleversé leur vie dans tous ses aspects.
Ils sont toujours les grands oubliés des nombreux articles des media, qui se soucient beaucoup plus du corium des réacteurs de Fukushima Daiichi que de la vie quotidienne affectée de ces enfants. Sujet qu’ils choisissent bien d’ignorer, les victimes étant rendues invisibles afin de ne pas inquiéter les futures victimes de cette industrie mortifère.
Merci pour votre travail d’information et de rappel.
travail courageux que nous devrions dédier à nos élus qui se bercent encore de l’illusion que le nucléaire nous fait vivre et prospérer
Il serait temps pour eux d’ouvrir les yeux et de mettre l’énergie à construire et non à rêver!
Très bonne initiative. Elle prouve que les mesures contraignantes et liberticides qui nous accablent aujourd’hui au motif du contexte sanitaire peuvent être contournées. Il suffit d’un peu de volonté et d’imagination.
Ces témoignages d’enfants doivent être popularisés auprès de la jeunesse qui semble aujourd’hui très sensible à toutes les questions urgentes qui touchent à l’environnement et la préservation du milieu naturel qui conditionne nos vies.
Dans cet esprit, le contexte sanitaire ne saurait justifier que l’exposition ne puisse déjà circuler dans les lycées et collèges du Cotentin. Peut-être faudrait-il interpeller avec insistance l’Académie et les chefs d’établissement pour que dès la rentrée de septembre ce soit possible.
Quant à « nos élus qui se bercent encore de l’illusion que le nucléaire nous fait vivre et prospérer », il suffit de participer aux réunions publiques des CLI et d’« écouter » leur assourdissante passivité consentante, pour se rendre compte qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de leur côté et qu’ils sont prêts à s’accommoder de tout, même du pire.
Leur comportement en ce temps de crise en porte le témoignage. Méditons cette sentence de Bertolt Brecht : « le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie, il est son évolution par temps de crise ».
Merci au CRILAN de continuer son combat au milieu de cette crise.