Solidarité antinucléaire

Le CRILAN  appelle au soutien des antinucléaires qui passent en appel, le lundi 25 Novembre

Devant la cour d’appel de CAEN Place GAMBETTA


COMMUNIQUE (17/11/2013)

Ces personnes ont été à nouveau convoquées devant le tribunal à  propos de leur participation, il y a deux ans, au rassemblement de Valognes contre les transports de déchets nucléaires vers l’Allemagne. L’une a été poursuivie pour avoir récupéré des canettes de soda au sol et refusé un prélèvement d’ADN. L’autre a dû sa présence au tribunal à l’opiniâtreté du Parquet qui a fait appel de sa relaxe en première instance !

Cette affaire illustre bien la vieille méthode de la carotte et du bâton, toujours en vigueur avec le nucléaire : la carotte pour les collectivités territoriales et pour les individus qui se soumettent à la pieuvre nucléaire, le bâton pour celles et ceux qui lui résistent. “On vous aura au fric “ avait déjà affirmé, en 1975, à Flamanville, un représentant du Ministère de l’Industrie…

Le CRILAN s’est toujours opposé au retraitement-extraction du plutonium à la Hague ou ailleurs et a toujours estimé que c’était aux producteurs des déchets nucléaires de les stocker directement, sans retraitement et en sub-surface, sur leurs sites, en évitant ainsi des transports dangereux et la production de matières sensibles.

Deux exemples de notre stratégie:

  • Le blocage, à la fin de l‘été 1981 d’un train en provenance de BIBLIS (Allemagne), avec l’Union régionale CFDT… de l’époque, en gare de Mézidon et son retour, avant retraitement. C’est, à ce jour, le seul train à être ainsi retourné à l’envoyeur.
  • La plainte suivie de la mise en examen et la perquisition, fin des années 90, au siège central de la COGEMA, pour non respect de la loi qui interdit le stockage en France des déchets étrangers, loi qui a permis leur retour, tout en attirant l’attention des populations riveraines quant à leur dangerosité.Si, logiques avec nous-mêmes, nous avons été en désaccord avec les opposants aux retours de déchets et donc, en l’occurrence avec les militant(e)s dits du camp de Valognes, nous avons toujours été solidaires des victimes de l’acharnement  et de la violence répressive de l’Etat-nucléaire.

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