Avec 325 collaborateurs STUK , autorité de sûreté nucléaire ( Cf ASN en France) veille sur les installations nucléaires de Finlande et en particulier sur l’EPR pour lequel il est amené à donner des avis et formuler des exigences. Elle n’est pas responsable de ses autorisations (contrairement à la France). La rencontre du 27 novembre a permis d’en savoir plus. 30 novembre 2019
Sur OL3 ( EPR) , Stuk fait les contrôles de sécurité avec 100 experts. En mars 2019 Stuk a transmis un avis favorable au démarrage en vue du permis que le gouvernement a accordé. C’est ainsi qu’en 2020 le chargement du réacteur pourrait s’opérer..
Sur Onkalo, ( la cachette aux déchets nucléaires), Stuk a détaillé les étapes du projet ainsi que les autorisations successives:
- De 1978 à 1983 : définition du projet
- De 1983 à 1999: sélection du site avec 100 possibilités pour arriver à 5 options.
- 2000 et 2001: validation par le gouvernement et le parlement
- 2004-2014: construction du site et gestion des déchets nucléaires de faible et moyenne activité
- 2012 : dépôt de la demande de Site profond HAVL étudiée par Stuk
- 2015: approbation
- 2022: demande de permis possible par Possiva ( Cf Andra ) qui soit démontrer que le projet est solide.
Le représentant de Stuk a défini les principes de communication:
Pro-active
Confiance vis a vis des parties prenantes
Transparence: donner des informations pour l’action.
Pour Stuk chaque employé a le droit et le devoir de communiquer afin de répondre a chaque question posée.
Le moment des questions réponses a été l’occasion pour le CRILAN d’échanger sur deux sujets:
Sur l’EPR « L’ EPR de Finlande a connu des problèmes de vibrations sur les tuyauteries importantes , quel est votre point de vue sur les causes et les solutions ? » (1)
Réponse: Stuk a controlé la ligne du pressuriseur et a validé la solution des amortisseurs sur les dispositifs antifouettement proposée, elle semble satisfaisante.
Il n’y a pas des questions en cours aussi importantes qu’en France. Areva et TVO se concertent.
Sur les dispositions en cas d’accident nucléaire:
Concrètement il ne semble pas y avoir de mesures comme en France excepté le signalement aux autorités et la distribution d’iode stable dans un rayon de 5km.
(1)