COMMUNIQUE (10/07/2017)
Le Ministre de la transition écologique et solidaire a repris les décisions déjà prises sous le quinquennat de François Hollande :
- La réduction de 75 à 50 % du pourcentage de la production de l’électricité françaises par des installations nucléaires de base d’ici 2025.
- Le maintien de cette même production au niveau actuel . ( En 2016, elle a même dépassé 80%).
- La fermeture de Fessenheim conditionnée par la mise en marche de l’EPR de Flamanville, malgré ses malfaçons, en 2018. Durée de vie de ce réacteur prévue à l’origine : 60 ans.
- «La transition énergétique pour une croissance verte» grâce au recours aux énergies renouvelables.
Flou non artistique ? Contradictions ? Incohérences ? ou même arnaque aux effets d’annonce ?…
Parmi les questions qui restent posées, citons :
- Les projets de suppression progressive des voitures à essence ou diesel et la transition vers les véhicules électriques, d’une part, et d’autre part le développement des nouvelles technologies susciteront-elles une croissance d’électricité qui pourrait être fournie par les énergies renouvelables dont le développement est déjà très en retard par rapport aux engagements européens ?
- La fermeture imprécise dans le temps de 17 réacteurs serait-elle compensée par le remplacement d’autres réacteurs nucléaires appelés EPR NM (nouveau modèle low cost), envisagée par le PDG d’EDF d’ici la fin des années 2020, et sans réserves financières ( plus de 37 milliards d’endettement officiel).
Apparemment, l’accord Gouvernement-EDF sur le maintien de la production globale nucléaire (et non en pourcentage) n’est pas à ce jour remis en cause. En l’état, le flou des annonces du Ministre n’empêche pas les risques majeurs du nucléaire vieillissant et nouveau, comme ceux liés à la cuve de l ’EPR que le pouvoir s’apprête à mettre en marche coûte que coûte… La première mesure significative serait de l’arrêter !